Moins de deux semaines plus tard, elle organisa un petit mariage. Pas beaucoup de nourriture, pas de convives bruyants. Juste quelques amis à elle et quelques parents de son côté. Julien, bien que fâché, accepta à contrecœur pour éviter un conflit. Quant à moi, dès le jour du mariage de ma belle-mère, un étrange malaise m’envahit.
Après les noces, ma belle-mère, Claire, et son jeune mari, Thomas, s’installèrent dans sa chambre. Étrangement, pendant toute une semaine, ils n’en sortirent pas. À chaque repas, je devais frapper à la porte pour les appeler, mais tout ce que j’entendais, c’était :
« Laisse-le là, ma chérie, je le mangerai plus tard. »
J’ai commencé à m’inquiéter. Au début, je pensais qu’elle était embarrassée et ne voulait pas sortir par peur des commérages. Mais au huitième jour, alors que la maison était presque à court de nourriture et que sa chambre restait verrouillée, je décidai d’entrer pour voir ce qui se passait.
La scène qui s’offrit à moi me laissa sans voix…